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jeudi 1 septembre 2011

Des avortistes pas en phase avec la société

Dans le Guardian, la journaliste Polly Curtis se fait l'écho de l'inquiétude des organisations avortistes britanniques face à la perspective d'un changement de législation.

Les associations de gauche qui militent pour la banalisation de l'avortement se heurtent à une difficulté considérable, il est très difficile de « vendre » un avortement au public habituel des donateurs.

Leur action d'influence ne peut s'appuyer sur une action de masse par le biais du marketing direct car elle risque fort de perdre beaucoup d'argent.

La solution consiste à faire des actions d'influence auprès de pourvoyeurs de fonds publics ou para-publics.

C'est la recette à laquelle fait appel, par exemple, SOS Racisme.

Toutefois, cet échec à entrer en empathie avec la population est révélatrice du fait que ces associations proposent des politiques qui ne sont pas aussi en phase avec ce que pensent les citoyens que les grands médias (comme le Guardian) le prétendent.

A titre de comparaison théorique, je suis frappé par le fait que l'Œuvre des orphelins de la Police recueille à elle seule 15,5 millions d'euros du public pour seulement 0,1 million d'argent public.

Le budget de l'Œuvre des orphelins de la Police.


En d'autres termes, on pourrait avancer que cette association est bien plus représentative de la France que SOS Racisme dont le budget d'un peu plus de 1 million d'euros est pour l'essentiel payé par de l'argent public et par Pierre Bergé.



Abortion law reform plans criticised by women's groups 
Charities and health bodies call on equalities minister to intervene and protect rights of women to get impartial advice
A coalition of women's groups has written to the equalities minister, Lynne Featherstone, urging her to intervene in the row over backbenchers' attempts to reform abortion protocols. They say the proposals could delay abortions and allow anti-abortion groups to counsel women.

Featherstone is being asked to seek a guarantee within government that the current system won't change, ahead of a potential vote that could overhaul the existing counselling services for women seeking to terminate a pregnancy

The signatories to the letter include the Fawcett Society, the Women's Health Equalities Consortium, the Medical Women's Federation and the National Assembly of Women as well as the trade union Unison.

It will pile pressure on the Liberal Democrat minister, who has faced criticisms that she has failed to intervene on other coalition policies that Labour claims adversely affected women.

"Preventing abortion providers from offering decision-making support opens the door for organisations opposed in principle to abortion to become formally involved in counselling women on their pregnancy options," the letter says. "Previous governments have always acted on evidence and taken guidance from expert medical professionals. There is no evidence of a need for change in this area and no support from professional clinical organisations for such change."

The intervention comes amid wranglings in government over how to handle an amendment that could be selected when the health bill returns to the Commons next week, which would mean all women seeking abortions would be offered counselling independent of the abortion provider, in a move that could strip charities that provide the services of their current role. It is being proposed by the Tory backbencher Nadine Dorries and Labour's Frank Field and backed by a campaign with links to anti-abortion groups.

On Sunday, the Department of Health said that it would go ahead with plans to introduce independent counselling and consult on how it would work, in a move that was interpreted as caving into the campaign.

After an intervention from No 10 and furious Lib Dems, the government announced it will not support the amendment – though MPs will still get a free vote – with David Cameron and DoH ministers voting against. It also reworded its position on the plans, saying it would consult on the "best" counselling options for women but that the outcome was not a foregone conclusion.

Anne Milton, the public health minister, wrote to coalition MPs yesterday to clarify the government's position and confirm that the health ministers would vote against it.

On Thursday, the Right to Know campaign, which is supporting Dorries's and Field's campaign and is backed by some known anti-abortionists, responded robustly to the government's opposition to the plan. It published a poll of MPs conducted in April, prior to the row over the implications of the move, which found that some 92% backed the statement. "A woman should have a right to impartial advice when considering having an abortion, from a source that has no commercial interest in her decision."

A spokeswoman for the campaign said: "The widespread support for the objectives of this campaign is unsurprising.  It is important that conflicts of interest are removed from the provision of abortion counseling.

 "We want to see women considering abortion provided with the space to think through their decision. This is not a party political issue. The welfare of women is at stake here.

Yvette Cooper, the shadow equalities minister, said the changing position had left the issue mired in confusion. "There is now complete confusion and chaos in government on abortion. This is what happens when David Cameron pursues short-term headlines without thinking the issues through," she said.

Darinka Aleksic, co-ordinator of the Abortion Rights UK campaign, said: "We need to be clear, these amendments are an attack on women's reproductive rights. If implemented they will limit, rather than expand, the availability of impartial advice and information to women facing unplanned pregnancy. Their aim is to restrict and deter women from accessing abortion services."

Evan Harris, vice-chair of the Liberal Democrat federal policy committee and pro-choice campaigner, said: "Previous governments in this sensitive area have always acted only on the basis of the best advice from expert medical organisations and I will strongly urge the government not to disturb or propose disturbing the existing arrangements for providing unbiased advice until this has demonstrated that there is a problem and persuaded the Royal Colleges or BMA of the case."

mercredi 31 août 2011

Le scandale SOS Racisme

Le journaliste Tefy Andriamanana dans les colonnes de Marianne le jeudi 25 Août 2011 a exposé les soucis financiers de l'association SOS Racisme à la suite de l'échec de son concert du 14 juillet 2011.

Une tapée de partenaires mis en exergue sur la promo du concert…

La lettre de l'association pour solliciter des fonds à ses « parrains ».

Le constat d'échec transmis par cette lettre est terrifiant. Comment avoir envie de verser des sommes, souvent importantes, à une association qui avoue être isolée dans la société française ?

C'est sans doute cette marginalisation qui explique la « défaillance » de certains partenaires.

Le résultat positif du concert semblerait donc davantage révélateur du succès des artistes mobilisés plutôt que de l'adhésion à une cause antiraciste mal gérée, vieillie et moribonde. En outre, l'image de marque de SOS Racisme est désormais associée dans l'esprit des Français à des démarches liberticides ou délatrices. Pas de quoi ouvrir les porte-feuilles.

Enfin, il est proprement scandaleux qu'une association qui prétend représenter une majorité de Français (voir le texte de la lettre) ne récolte que 6,8 % de ses recettes de donateurs ordinaires, de citoyens comme vous et moi.

Quand le budget est alimenté par des subventions publiques ou par Pierre Bergé, on ne peut pas prétendre refléter la population française.

Un objectif pour SOS Racisme, cesser de dépendre des subventions publiques et trouver ses recettes de fonctionnement auprès des Français.

Pourquoi ne pas essayer le fundraising ?


Dominique Sopo a évoqué la « situation financière des plus délicates » de son association suite à son concert du 14 juillet. Manque de chance, SOS Racisme a raté une subvention de 100 000 euros venant du Conseil régional d’Île-de-France.

SOS Racisme dans le rouge ? L’Union a révélé dans un article au ton cinglant que Dominique Sopo, président de Sos Racisme, a envoyé une lettre le 21 juillet aux parrains et marraines de son association afin de récolter des dons. Dans son courrier, le président semble vouloir dire que certains sponsors du « Concert pour l’égalité » du 14 juillet, ont fait défaut mettant ainsi à mal les finances de l’association. « En raison de la défaillance de certains partenaires, cette opération nous met dans une situation financière des plus délicates, dont l'association doit sortir le plus rapidement possible », écrit-il.

Mais si SOS Racisme n’a pas pu avoir tous les financements nécessaires pour son concert, ce n’est pas forcément la faute aux autres. En effet, l’association aurait bien aimé recevoir l’obole de la Région Île-de-France. Elle a fait une demande en ce sens pour une subvention de 100 000 euros, a-t-on appris au Conseil Régional.

Mais, manque de pot, le dossier de l’association n’a pas pu déposer de dossier complet avant la réunion de la commission permanente du 8 juillet. Résultat, le chèque de 100 000 euros lui est passé sous le nez. Une jolie perte quand on sait que les dépenses 2009 de l’association (selon les comptes publiés au Journal officiel ) frôlent les 1,1 millions d’euros. Néanmoins, l’association a pu toucher une subvention de 160 000 euros de la Mairie de Paris, qui a en plus versé 30 000 euros pour le village associatif mis en place à l’occasion du concert et encore 40 000 euros pour son fonctionnement.

Du côté de Sos Racisme, on confirme l’existence du courrier de Sopo, tout en précisant que ce genre d'appel aux dons est fréquent. En revanche, pas de commentaire sur la question de la subvention ratée.

Mais même si l’association « aurait aimé avoir plus d’argent pour le concert », elle refuse de tirer la sonnette d’alarme sur sa situation financière. « C’est normal pour une association comme la nôtre quand on mène ce genre de projet », explique-t-on. On dénonce aussi la reprise de l’article de l’Union par des sites et blogs d’extrême-droite comme Fdesouche : « Pour eux, on aura toujours tort, qu’on gagne ou qu’on perde de l’argent ».

Quelle est la situation financière exacte de l’association ? En 2009, selon ses comptes parus au Journal Officiel, SOS Racisme a touché 904 596 euros de dons et subventions pour des dépenses de 1,095 millions d’euros pour la même année. La plus importante subvention est d’un montant de 348 000 et vient de l’Acsé (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances), un organisme public. Dès 2009, l’association connaissait des pertes financières de 3 660 euros plus exactement après un excédent de 31 778 euros en 2008. On apprend aussi que la dette de l’association était de 305 701 euros en 2009.

L’association qui compte une trentaine de permanents, n’est donc pas aussi riche qu’on pourrait le croire. Et la subvention ratée au Conseil régional d’Ile de France n’a pas arrangé ses affaires. Ironie du sort, le vice-président chargé de la culture à la Région n’est autre que… Julien Dray, un des fondateurs de Sos Racisme. Comme quoi, l’association ne peut pas avoir des potes partout.

Voici l'article de l'Union

La petite lettre du président Sopo SOS Racisme « en situation financière des plus délicates »…


Ruinée par le concert du 14 juillet, SOS Racisme est une association au bord du redressement judiciaire… Dominique Sopo essaie de s'en tirer en tapant ses contributeurs ordinaires, et donc majoritairement, les ministères, l'État, le contribuable. Une bonne idée en cette période de crise de la dette et de déficit public…

DIMANCHE dernier, dans nos pages Satyricon, nous expliquions que la très socialiste association SOS Racisme, pour être richement dotée, notamment en fonds publics, connaissait régulièrement des soucis en matière de « phynances ».
En effet, le budget annuel de cette annexe du PS tourne autour du million d'euros, dont un peu plus de la moitié sort de la poche des contribuables.
Cette année, SOS Racisme qui voulait « renouer avec sa capacité à imposer des problématiques dans la société française », pour reprendre les mots de Dominique Sopo et sans rapport avec la proximité des primaires et de la présidentielle, a reçu, en sus de ses financements ordinaires, 230 000 euros de subventions prises sur le budget supplémentaire de la mairie de Paris.
Un soutien qui se décompose comme suit : 160 000 euros de subvention pour le concert, plus 30 000 euros pour le « village dédié à SOS Racisme » et enfin 40 000 euros pour le fonctionnement de l'association, sans parler de la mise à disposition du Champ de Mars entre autres broutilles et attentions sympathiques de ce brave Monsieur Delanoë…
Résultat : la belle fête de la gauche et de l'égalité entre potes a réussi au-delà de toute espérance avec plus d'un million de personnes. Cependant, explique Dominique Sopo, dans un courrier qu'il aurait pu intituler SOS Pognon, « en raison de la défaillance de certains partenaires, cette opération nous met dans une situation financière des plus délicates, dont l'association doit sortir le plus rapidement possible. C'est pourquoi, connaissant votre attachement à notre action, je me permets de vous solliciter de façon exceptionnelle afin que vous puissiez nous aider à la hauteur de vos possibilités… »
Et le brave Sopo d'adresser sa bafouille aux ministères, histoire de voir l'État l'aider à financer une campagne présidentielle à la sauce des potes bien compris. Après tant d'années de mauvaise gestion sur fonds publics, c'est au contraire le moment de mettre un terme à ce gaspillage opéré sur le dos des contribuables. Laissons les parrains et marraines privés de SOS Racisme assumer les errements de la gestion Sopo et consorts.
L'État a déjà donné, comme le rappelait la Cour des comptes qui pointait de « graves insuffisances de gestion et de rigueur » sur les budgets 1997 à 2000 : « L'association n'aurait pas pu échapper à la mise en redressement judiciaire sans des concours financiers publics de caractère exceptionnel, subventions au titre de la réserve parlementaire de 1998, 1999, 2000, sur le budget de l'Éducation nationale et surtout en 2001, subvention des services du Premier ministre au titre des fonds spéciaux. »
Et comme l'État, c'est nous…
Philippe LE CLAIRE