mercredi 31 août 2011

Le scandale SOS Racisme

Le journaliste Tefy Andriamanana dans les colonnes de Marianne le jeudi 25 Août 2011 a exposé les soucis financiers de l'association SOS Racisme à la suite de l'échec de son concert du 14 juillet 2011.

Une tapée de partenaires mis en exergue sur la promo du concert…

La lettre de l'association pour solliciter des fonds à ses « parrains ».

Le constat d'échec transmis par cette lettre est terrifiant. Comment avoir envie de verser des sommes, souvent importantes, à une association qui avoue être isolée dans la société française ?

C'est sans doute cette marginalisation qui explique la « défaillance » de certains partenaires.

Le résultat positif du concert semblerait donc davantage révélateur du succès des artistes mobilisés plutôt que de l'adhésion à une cause antiraciste mal gérée, vieillie et moribonde. En outre, l'image de marque de SOS Racisme est désormais associée dans l'esprit des Français à des démarches liberticides ou délatrices. Pas de quoi ouvrir les porte-feuilles.

Enfin, il est proprement scandaleux qu'une association qui prétend représenter une majorité de Français (voir le texte de la lettre) ne récolte que 6,8 % de ses recettes de donateurs ordinaires, de citoyens comme vous et moi.

Quand le budget est alimenté par des subventions publiques ou par Pierre Bergé, on ne peut pas prétendre refléter la population française.

Un objectif pour SOS Racisme, cesser de dépendre des subventions publiques et trouver ses recettes de fonctionnement auprès des Français.

Pourquoi ne pas essayer le fundraising ?


Dominique Sopo a évoqué la « situation financière des plus délicates » de son association suite à son concert du 14 juillet. Manque de chance, SOS Racisme a raté une subvention de 100 000 euros venant du Conseil régional d’Île-de-France.

SOS Racisme dans le rouge ? L’Union a révélé dans un article au ton cinglant que Dominique Sopo, président de Sos Racisme, a envoyé une lettre le 21 juillet aux parrains et marraines de son association afin de récolter des dons. Dans son courrier, le président semble vouloir dire que certains sponsors du « Concert pour l’égalité » du 14 juillet, ont fait défaut mettant ainsi à mal les finances de l’association. « En raison de la défaillance de certains partenaires, cette opération nous met dans une situation financière des plus délicates, dont l'association doit sortir le plus rapidement possible », écrit-il.

Mais si SOS Racisme n’a pas pu avoir tous les financements nécessaires pour son concert, ce n’est pas forcément la faute aux autres. En effet, l’association aurait bien aimé recevoir l’obole de la Région Île-de-France. Elle a fait une demande en ce sens pour une subvention de 100 000 euros, a-t-on appris au Conseil Régional.

Mais, manque de pot, le dossier de l’association n’a pas pu déposer de dossier complet avant la réunion de la commission permanente du 8 juillet. Résultat, le chèque de 100 000 euros lui est passé sous le nez. Une jolie perte quand on sait que les dépenses 2009 de l’association (selon les comptes publiés au Journal officiel ) frôlent les 1,1 millions d’euros. Néanmoins, l’association a pu toucher une subvention de 160 000 euros de la Mairie de Paris, qui a en plus versé 30 000 euros pour le village associatif mis en place à l’occasion du concert et encore 40 000 euros pour son fonctionnement.

Du côté de Sos Racisme, on confirme l’existence du courrier de Sopo, tout en précisant que ce genre d'appel aux dons est fréquent. En revanche, pas de commentaire sur la question de la subvention ratée.

Mais même si l’association « aurait aimé avoir plus d’argent pour le concert », elle refuse de tirer la sonnette d’alarme sur sa situation financière. « C’est normal pour une association comme la nôtre quand on mène ce genre de projet », explique-t-on. On dénonce aussi la reprise de l’article de l’Union par des sites et blogs d’extrême-droite comme Fdesouche : « Pour eux, on aura toujours tort, qu’on gagne ou qu’on perde de l’argent ».

Quelle est la situation financière exacte de l’association ? En 2009, selon ses comptes parus au Journal Officiel, SOS Racisme a touché 904 596 euros de dons et subventions pour des dépenses de 1,095 millions d’euros pour la même année. La plus importante subvention est d’un montant de 348 000 et vient de l’Acsé (Agence pour la cohésion sociale et l’égalité des chances), un organisme public. Dès 2009, l’association connaissait des pertes financières de 3 660 euros plus exactement après un excédent de 31 778 euros en 2008. On apprend aussi que la dette de l’association était de 305 701 euros en 2009.

L’association qui compte une trentaine de permanents, n’est donc pas aussi riche qu’on pourrait le croire. Et la subvention ratée au Conseil régional d’Ile de France n’a pas arrangé ses affaires. Ironie du sort, le vice-président chargé de la culture à la Région n’est autre que… Julien Dray, un des fondateurs de Sos Racisme. Comme quoi, l’association ne peut pas avoir des potes partout.

Voici l'article de l'Union

La petite lettre du président Sopo SOS Racisme « en situation financière des plus délicates »…


Ruinée par le concert du 14 juillet, SOS Racisme est une association au bord du redressement judiciaire… Dominique Sopo essaie de s'en tirer en tapant ses contributeurs ordinaires, et donc majoritairement, les ministères, l'État, le contribuable. Une bonne idée en cette période de crise de la dette et de déficit public…

DIMANCHE dernier, dans nos pages Satyricon, nous expliquions que la très socialiste association SOS Racisme, pour être richement dotée, notamment en fonds publics, connaissait régulièrement des soucis en matière de « phynances ».
En effet, le budget annuel de cette annexe du PS tourne autour du million d'euros, dont un peu plus de la moitié sort de la poche des contribuables.
Cette année, SOS Racisme qui voulait « renouer avec sa capacité à imposer des problématiques dans la société française », pour reprendre les mots de Dominique Sopo et sans rapport avec la proximité des primaires et de la présidentielle, a reçu, en sus de ses financements ordinaires, 230 000 euros de subventions prises sur le budget supplémentaire de la mairie de Paris.
Un soutien qui se décompose comme suit : 160 000 euros de subvention pour le concert, plus 30 000 euros pour le « village dédié à SOS Racisme » et enfin 40 000 euros pour le fonctionnement de l'association, sans parler de la mise à disposition du Champ de Mars entre autres broutilles et attentions sympathiques de ce brave Monsieur Delanoë…
Résultat : la belle fête de la gauche et de l'égalité entre potes a réussi au-delà de toute espérance avec plus d'un million de personnes. Cependant, explique Dominique Sopo, dans un courrier qu'il aurait pu intituler SOS Pognon, « en raison de la défaillance de certains partenaires, cette opération nous met dans une situation financière des plus délicates, dont l'association doit sortir le plus rapidement possible. C'est pourquoi, connaissant votre attachement à notre action, je me permets de vous solliciter de façon exceptionnelle afin que vous puissiez nous aider à la hauteur de vos possibilités… »
Et le brave Sopo d'adresser sa bafouille aux ministères, histoire de voir l'État l'aider à financer une campagne présidentielle à la sauce des potes bien compris. Après tant d'années de mauvaise gestion sur fonds publics, c'est au contraire le moment de mettre un terme à ce gaspillage opéré sur le dos des contribuables. Laissons les parrains et marraines privés de SOS Racisme assumer les errements de la gestion Sopo et consorts.
L'État a déjà donné, comme le rappelait la Cour des comptes qui pointait de « graves insuffisances de gestion et de rigueur » sur les budgets 1997 à 2000 : « L'association n'aurait pas pu échapper à la mise en redressement judiciaire sans des concours financiers publics de caractère exceptionnel, subventions au titre de la réserve parlementaire de 1998, 1999, 2000, sur le budget de l'Éducation nationale et surtout en 2001, subvention des services du Premier ministre au titre des fonds spéciaux. »
Et comme l'État, c'est nous…
Philippe LE CLAIRE


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire