Nouveau cru pour la Fondation de service politique

Le nouveau messade de prospection pour la Fondation de service politique, un association d'orientation catholique qui mène une politique de prospection très dynamique à la suite du succès de leur pétition contre l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne.

La nouvelle mouture de leur campagne de prospection (encartée dans le périodique l'Homme nouveau) est une déclinaison très remaniée de la précédente.

A-t-on gagné au change ?

Voici la première page de l'édition 2011 :


Comparée à celle de l'an passé :


La trame des arguments est très proche, parfois les textes sont identiques.

Toutefois, l'approche 2011 est plus théorique, plus abstraite. Dans l'édition précédente, le texte faisait référence aux mères en difficulté qui enrochaient l'argumentaire dans l'humain.

En revanche, le texte est plus aéré, les points forts de l'argumentaire mieux mis en valeur.

Notons que la référence au besoin de locaux plus vastes a été abandonnée.

Laquelle des deux versions aura la préférence des donateurs ? Bien difficile de le prévoir.

J'aurais aimé une approche totalement différente, insistant moins sur des argumentaires propres à faire plaisir aux énarques qui composent l'équipe de la FSPP, et davantage sur une problématique humaine.

Mais voilà, souvent nous nous heurtons à l'ego des signataires.

Ce matin, un de mes interlocuteurs a refusé un texte que je lui proposais parce qu'il ne correspondait pas à l'idée qu'il se faisait d'une lettre signée par lui.

Il veut des chiffres, des notes, des références, des paragraphes avec des 1, des 2 et des a, des b, en un mot, tout ce qui fait fuir le lecteur qui n'est pas expert comptable.

Bref, mon interlocuteur n'a pas envie de convaincre des donateurs potentiels, il a envie de plaire aux membres de son Conseil d'administration.

A ce train là, on ne va nulle part.